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Subvention pour rinçage des équipements de pulvérisation

Programme Prime-vert Volet 1 – Aide financière.

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Pulvérisateur

Subvention pour le rinçage sécuritaire des équipements de pulvérisation.

« La Terre de chez nous », dans son dernier numéro nous rappelle qu’une subvention de (5000$ annuel) est disponible (si vous êtes admissible), pour les équipements de gestion des eaux de rinçage du pulvérisateur dans le cas de la réduction des risques liés aux pesticides.

Vous trouverez le programme Prime-vert à http://bitly.com/1Fh519v

Alice

 

 

Capteurs pour détecter la nourriture altérée

Capteurs pour détecter la nourriture altérée.

Les consommateurs pourront lire, avec leur téléphone intelligent, un capteur qui leur indiquera en temps réel la qualité de la viande, et ils pourront ainsi éviter de consommer un produit altéré.

Viande et poisson

Des chercheurs du MITT ont déposé un brevet pour un capteur donnant une information sur la qualité de la viande. Ainsi un système imprimé sur les étiquettes a été testé sur le boeuf, porc, poulet et pour le poisson sur la morue et le saumon.

pour lire l’article complet http://bit.ly/1F0faqb

 

Fruits fraîchement coupés

Dans le même ordre d’idées, le centre de recherche finlandais VTT a développé

un capteur pour les emballages de fruits fraîchement coupés.

pour lire l’article au complet http://bit.ly/1SjvmwN

 

Nous restons à l’affût des nouvelles qui intéresseront les entreprises et les consommateurs.

Alice

 

Certification sans gluten (Suite)

LE PROJET DE CERTIFICATION

Le programme de certification SANS GLUTEN (PCSG) s’appuie inévitablement sur les pratiques HACCP réduites au gluten comme allergène (Gluten Free). Ceci garantit toute la rigueur nécessaire à la production d’aliments salubres pour ces consommateurs cibles. Il est donc aisée pour ce type d’entreprise déjà HACCP ou GFSI (SQF, FSSC 22000, BRC, IFS) de mettre en œuvre un PCSG. Les étapes de la certification comportent:

  1. Se documenter et soumettre une application au programme http://www.glutenfreecert.com/certification/gfcp-documentation/ & http://www.glutenfreecert.com/certification/certification-process/
    Certification sans gluten

    Certification sans gluten

  2. Signer la licence d’exploitation du PCSG (Frais de licence, Identification des produits)
  3. Realiser l’audit PCSG (Entente avec un organisme de certification approuvé, préparation de l’audit, autoévaluation, le cas échéant audit combiné GFSI/HACCP)
  4. Utiliser la marque PCSG en cas de certification (Usage du logo obligatoire, approbation des épreuves d’emballage)
  5. Entretenir, améliorer le système pour le prochain audit annuel (certificat valide pour une année)

 Le PCSG passe nécessairement par un engagement fort de la direction, ensuite, un plan ou un programme de contrôle et de validation du gluten. Le tout s’appuie sur les programmes prérequis et les bonnes pratiques de fabrication (BPF). Il est piloté selon le principe de Deming PDCA (Planifier, Exécuter, Contrôler, Améliorer). La direction doit désigner clairement un coordinateur PCSG / HACCP ou norme GFSI, compétent,  en précisant ses responsabilités et son autorité. Il travaille avec une équipe pluridisciplinaire, non hiérarchique avec laquelle, il met en place des outils de gestion, un programme d’audit interne, implique et forme les autres employés.

Enfin, l’audit de certification doit être menée par un organisme accrédité ISO 17021, possédant des auditeurs ayant suivi une formation au PCSG et réussi à l’examen de qualification. L’audit peut être conduit simultanément (audit combiné) avec celui du système HACCP ou la norme GFSI en cours, mais doit avoir ses éléments spécifiques (rapport d’audit, certificat, suivi annuel…).

Le PCSG est donc un programme réaliste et un projet éligible pour une stratégie d’entreprise quand on tient compte des nombreux enjeux du régime sans gluten (voir la première partie de notre article).

Certification sans gluten

LES ENJEUX DE LA CERTIFICATION SANS GLUTEN

C’est l’état de Santé, de l’une de mes filles atteinte de la maladie de Crohn, qui m’a fait découvrir le « Sans Gluten ».  Nous disposions alors de peu d’informations sur ce nouveau régime, qui venait alors de nous être recommandé, en complément à d’autres régimes.

L’une des certifications qui a retenu notre attention ces derniers temps est, justement, la reconnaissance « Sans Gluten ». Il faudrait avant tout abandonner l’idée selon laquelle le gluten réfère au blé. En effet, Santé Canada identifie le Gluten comme:

a) Toute protéine de gluten provenant des grains d’une des céréales ci-après ou des grains d’une lignée hybride créée à partir d’au moins l’une de ces céréales :

                (i) orge,
               (ii) avoine,
               (iii) seigle,
               (iv) triticale,
               (v) blé, kamut, épeautre ou;

b) toute protéine de gluten modifiée — y compris toute fraction protéique de gluten — qui est dérivée des grains d’une des céréales mentionnées à l’alinéa a) ou des grains d’une lignée hybride qui est visée à cet alinéa. (gluten)

Le Règlement sur les aliments et drogues (RAD): interdit d’étiqueter, d’emballer, de vendre un aliment ou d’en faire la publicité de manière à donner l’impression qu’il est sans gluten si l’aliment contient toute protéine de gluten ou protéine de gluten modifiée, y compris toute fraction protéique de gluten dont il est question à la définition précédente.

L'allégation "SANS GLUTEN" ou "GLUTEN FREE" obéit à des normes.

L’allégation « SANS GLUTEN » ou « GLUTEN FREE » obéit à des normes.

Cette certification a plusieurs enjeux sur les plans :

  • Santé : Le gluten induit plusieurs maladies en pleine croissance : la maladie cœliaque (parfois appelée cœliaquie ou intolérance au gluten ou sprue nostras) , la dermatite herpétiforme, l’Ataxie au gluten et la sensibilité au gluten non coeliaque. Elles entraînent un retard de croissance, l’anémie, le rachitisme  chez l’enfant et les problèmes gastro-intestinaux, infertilité, douleurs osseuse chez l’adulte…Seul un régime sans gluten à vie permet pour l’instant de lutter contre ses maladie sans médicaments à ce jour.
  • Social : 560000 québécois, 2.5 millions de canadiens et 25 millions d’américains ont besoin pour des raisons médicales de produit sans gluten. Toute cette communauté aurait fait l’objet d’une grande exclusion, si aucun processus ne leur permettait d’accéder en toute sécurité à ces aliments.
  • Économique : Le marché du sans gluten, également en forte croissance (10% par an). Les ventes étaient estimés, en 2013, à 90millions au Canada et 2,1 Milliard aux États-Unis. Elles atteindront, en 2018, respectivement 145 millions au Canada et 3.5 milliard aux États-Unis.

Il convient donc de soutenir ces associations contribuant à promouvoir ce combat (Fondation Québecoise de la Maladie Coeliaque FQCQ, l’Allergen Control Group Inc ACG …). Pour ce faire nous reviendrons dans un prochain article sur cette certification sans gluten et sa mise en œuvre. Tout comme les normes GFSI (SQF, FSSC22000, BRC, IFS, CanadaGAP), le système conduisant à la certification sans gluten, s’appuiera sur les pratiques HACCP.

3 astuces d’étiquetage pour éviter un rappel

Etiquetage et Rappels.

Les rappels et leurs conséquences

Les rappels ont des couts directes importants (communications, logistiques, salaires supplémentaires..) et surtout des coûts indirects aux conséquences encore plus graves, difficilement maîtrisables pouvant entraîner la faillite de l’entreprise (mauvaise publicité préjudiciable à l’image de l’entreprise, chute des ventes). Comment les éviter?

Sur la période allant de Juillet à Octobre 2014, l’ACIA a annoncé 82 rappels dont 58, soit 71%, en raison de présence non déclarée d’allergènes (18 rappels pour le lait, 12 pour la moutarde et 11 pour le blé). Quant au MAPAQ c’est environ 32 rappels dont 17, soit 53%, en raison de présence non déclarée d’allergènes : arachide, blé, graines de sésame, lait, moutarde, noix, oeufs, produits de mer (poisson, crustacés, mollusques), soja et autres substances causes d’allergie (sulfites, gluten….) La présence non déclarée d’allergènes est donc la première cause de rappels largement en tête devant la mauvaise conservation de l’aliment, une autre cause récurrente.

Reduire le risque par un bon étiquetage

Etiquette ingredients - protegez-vous.ca

Etiquette ingredients – protegez-vous.ca

Le système de gestion de la salubrité de l’entreprise, qu’il soit ordinaire, HACCP ou GFSI (SQF, BRC, FSSC 22000, IFS), devrait veiller à éviter la mise non intentionnelle sur le marché de produit sans déclarer les allergènes. Le système doit pour ce fait prévoir une procédure garantissant la conception, l’édition et la mise à jour de l’étiquetage de ses produits. Tous les allergènes doivent être déclarés sur l’étiquette au sein des allégations sur les ingrédients et leurs constituants, ou immédiatement après celles-ci, accompagnés de la mention « contient ». 03 points doivent particulièrement retenir l’attention.

  1. La génération de l’ingrédient. La déclaration des ingrédients n’est généralement pas obligatoire à partir de la 3ème génération. Certaines exceptions s’appliquent si des allergènes ou additifs (sulfite, gluten…) sont présents dans ces dernières générations et en quantités non tolérées par les règlements et lois sur les aliments, l’emballage et l’etiquetage (RAD, REEPC, LEEPC…).
  2. La contamination croisée du fait des conditions de production ou de transport de l’aliment (utilisation de l’huile de cuisson, ustensile entré en contact avec un allergène…). L’étiquetage pourrrait alors indiquer la mention « peut contenir ‘nom de l’allergène‘  ».
  3. L’impression ou la mise en place des étiquettes peut, dans de rares cas à ne pas négliger, conduire à une défaillance de la déclaration. Il est important de contrôler la conformité des étiquettes à l’achat ainsi qu’à l’emballage.

Enfin, une veille règlementaire devrait permettre de revoir la conformité de l’étiquette pour en faire au besoin la mise à jour.

Programme de lutte contre la vermine et les nuisibles.

Lutte contre la vermine et les nuisibles.

L’histoire du chat superviseur.

Un fabricant a répondu à un de ses visiteurs que son dispositif de lutte contre la vermine est assuré par son chat. Ahurissant, dirait quelqu’un. Le choix de cette entreprise montre qu’il était conscient du problème de vermine mais complètement ignorant des risques alimentaires qu’il faisait courir à ses clients. En effet, non seulement ce chat ne saurait lutter efficacement contre les vermines (les oiseaux par exemple), mais constitue lui-même une source de contamination.

Le chat peut être aussi source de contamination

Le chat peut être aussi source de contamination

Ainsi de nombreux fabricants d’une manière ou d’une autre, s’y prennent mal pour assurer la lutte contre la vermine et les nuisibles qui constitue un point important dans un audit du système de gestion de la sécurité alimentaire basé sur HACCP (SQF, BRC, FSC22000, CanadaGAP, IFS…) et plus généralement tout programme visant à assurer l’innocuité des aliments. Notre prochain article vous énumérera ce que l’auditeur vérifie dans votre dispositif de lutte contre les nuisibles et la vermine, lors d’un tel audit. Lire la Suite

Le détecteur de métaux dans l’agroalimentaire (fin)

Détecteurs de métal pour l’agroalimentaire (fin)

Pour terminer notre série d’articles sur le détecteur de métaux, partageons ces idées au sujet du nombre de détecteurs nécessaires dans un procédé et de quelques précautions à prendre quand on dispose de détecteur dans son établissement.

Combien de détecteurs de métaux pour votre procédé?

Un seul détecteur de métaux positionné au bon endroit du procédé peut suffire. Il peut être nécessaire d’en avoir deux, auquel cas ; le point de contrôle critique (CCP) serait le détecteur de métal intervenant en dernière position. Le choix, laissé à l’appréciation de l’établissement, de plus de deux détecteurs de métaux dans un procédé agroalimentaire, dépendra de la complexité de celui-ci et dans une certaine mesure de la capacité financière de l’entreprise, puisque celui-ci a un coût.

Si vous n’avez pas de détecteur de métaux

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