Consultants, systèmes de gestion ISO, HACCP et GFSI

Votre rentabilité et votre efficacité sont notre priorité!

Consultants, systèmes de gestion ISO, HACCP et GFSI - Votre rentabilité et votre efficacité sont notre priorité!

Certification sans gluten

LES ENJEUX DE LA CERTIFICATION SANS GLUTEN

C’est l’état de Santé, de l’une de mes filles atteinte de la maladie de Crohn, qui m’a fait découvrir le « Sans Gluten ».  Nous disposions alors de peu d’informations sur ce nouveau régime, qui venait alors de nous être recommandé, en complément à d’autres régimes.

L’une des certifications qui a retenu notre attention ces derniers temps est, justement, la reconnaissance « Sans Gluten ». Il faudrait avant tout abandonner l’idée selon laquelle le gluten réfère au blé. En effet, Santé Canada identifie le Gluten comme:

a) Toute protéine de gluten provenant des grains d’une des céréales ci-après ou des grains d’une lignée hybride créée à partir d’au moins l’une de ces céréales :

                (i) orge,
               (ii) avoine,
               (iii) seigle,
               (iv) triticale,
               (v) blé, kamut, épeautre ou;

b) toute protéine de gluten modifiée — y compris toute fraction protéique de gluten — qui est dérivée des grains d’une des céréales mentionnées à l’alinéa a) ou des grains d’une lignée hybride qui est visée à cet alinéa. (gluten)

Le Règlement sur les aliments et drogues (RAD): interdit d’étiqueter, d’emballer, de vendre un aliment ou d’en faire la publicité de manière à donner l’impression qu’il est sans gluten si l’aliment contient toute protéine de gluten ou protéine de gluten modifiée, y compris toute fraction protéique de gluten dont il est question à la définition précédente.

L'allégation "SANS GLUTEN" ou "GLUTEN FREE" obéit à des normes.

L’allégation « SANS GLUTEN » ou « GLUTEN FREE » obéit à des normes.

Cette certification a plusieurs enjeux sur les plans :

  • Santé : Le gluten induit plusieurs maladies en pleine croissance : la maladie cœliaque (parfois appelée cœliaquie ou intolérance au gluten ou sprue nostras) , la dermatite herpétiforme, l’Ataxie au gluten et la sensibilité au gluten non coeliaque. Elles entraînent un retard de croissance, l’anémie, le rachitisme  chez l’enfant et les problèmes gastro-intestinaux, infertilité, douleurs osseuse chez l’adulte…Seul un régime sans gluten à vie permet pour l’instant de lutter contre ses maladie sans médicaments à ce jour.
  • Social : 560000 québécois, 2.5 millions de canadiens et 25 millions d’américains ont besoin pour des raisons médicales de produit sans gluten. Toute cette communauté aurait fait l’objet d’une grande exclusion, si aucun processus ne leur permettait d’accéder en toute sécurité à ces aliments.
  • Économique : Le marché du sans gluten, également en forte croissance (10% par an). Les ventes étaient estimés, en 2013, à 90millions au Canada et 2,1 Milliard aux États-Unis. Elles atteindront, en 2018, respectivement 145 millions au Canada et 3.5 milliard aux États-Unis.

Il convient donc de soutenir ces associations contribuant à promouvoir ce combat (Fondation Québecoise de la Maladie Coeliaque FQCQ, l’Allergen Control Group Inc ACG …). Pour ce faire nous reviendrons dans un prochain article sur cette certification sans gluten et sa mise en œuvre. Tout comme les normes GFSI (SQF, FSSC22000, BRC, IFS, CanadaGAP), le système conduisant à la certification sans gluten, s’appuiera sur les pratiques HACCP.

3 astuces d’étiquetage pour éviter un rappel

Etiquetage et Rappels.

Les rappels et leurs conséquences

Les rappels ont des couts directes importants (communications, logistiques, salaires supplémentaires..) et surtout des coûts indirects aux conséquences encore plus graves, difficilement maîtrisables pouvant entraîner la faillite de l’entreprise (mauvaise publicité préjudiciable à l’image de l’entreprise, chute des ventes). Comment les éviter?

Sur la période allant de Juillet à Octobre 2014, l’ACIA a annoncé 82 rappels dont 58, soit 71%, en raison de présence non déclarée d’allergènes (18 rappels pour le lait, 12 pour la moutarde et 11 pour le blé). Quant au MAPAQ c’est environ 32 rappels dont 17, soit 53%, en raison de présence non déclarée d’allergènes : arachide, blé, graines de sésame, lait, moutarde, noix, oeufs, produits de mer (poisson, crustacés, mollusques), soja et autres substances causes d’allergie (sulfites, gluten….) La présence non déclarée d’allergènes est donc la première cause de rappels largement en tête devant la mauvaise conservation de l’aliment, une autre cause récurrente.

Reduire le risque par un bon étiquetage

Etiquette ingredients - protegez-vous.ca

Etiquette ingredients – protegez-vous.ca

Le système de gestion de la salubrité de l’entreprise, qu’il soit ordinaire, HACCP ou GFSI (SQF, BRC, FSSC 22000, IFS), devrait veiller à éviter la mise non intentionnelle sur le marché de produit sans déclarer les allergènes. Le système doit pour ce fait prévoir une procédure garantissant la conception, l’édition et la mise à jour de l’étiquetage de ses produits. Tous les allergènes doivent être déclarés sur l’étiquette au sein des allégations sur les ingrédients et leurs constituants, ou immédiatement après celles-ci, accompagnés de la mention « contient ». 03 points doivent particulièrement retenir l’attention.

  1. La génération de l’ingrédient. La déclaration des ingrédients n’est généralement pas obligatoire à partir de la 3ème génération. Certaines exceptions s’appliquent si des allergènes ou additifs (sulfite, gluten…) sont présents dans ces dernières générations et en quantités non tolérées par les règlements et lois sur les aliments, l’emballage et l’etiquetage (RAD, REEPC, LEEPC…).
  2. La contamination croisée du fait des conditions de production ou de transport de l’aliment (utilisation de l’huile de cuisson, ustensile entré en contact avec un allergène…). L’étiquetage pourrrait alors indiquer la mention « peut contenir ‘nom de l’allergène‘  ».
  3. L’impression ou la mise en place des étiquettes peut, dans de rares cas à ne pas négliger, conduire à une défaillance de la déclaration. Il est important de contrôler la conformité des étiquettes à l’achat ainsi qu’à l’emballage.

Enfin, une veille règlementaire devrait permettre de revoir la conformité de l’étiquette pour en faire au besoin la mise à jour.

ISO 9001:2015 – Evolution

 Évolution de la version 2015 de la norme ISO 9001.

Encore en phase d’enquête, le draft passera à sa version finale FDIS en juillet 2015. La norme dans sa version finale devrait être publiée en Septembre 2015.

Au titre des changements, le domaine d’application reste inchangé,  les principes également mais ramenés au nombre de 7, mais la 9001 abandonne la structure à 8 chapitres pour adopter désormais la HLS (High Level Structure) structure de haut niveau. HLS est en effet la nouvelle structure des normes de système de gestion ISO. Elle comporte 10 chapitres et sous chapitres.

La structure HLS tout en facilitant l’intégration des autres systèmes de gestion (ISO 14001, 26000, 27001…),  intègre également les approches suivantes :

  • La gestion du changement
  • La gestion du risque
  • Le cycle de vie
  • La performance durable

Ci-dessous les 10 chapitres principaux  de la future ISO 9001:2015

  1. Domaine d’application
  2. Référence normative
  3. Termes et définitions
  4. Contexte de l’organisation
  5. Leadership
  6. Planification
  7. Support
  8. Réalisation des activités opérationnelles
  9. Évaluation des performances
  10. Amélioration

Le principe d’amélioration continue par la roue de Deming PDCA est respecté : PLAN (#4-5-6-7), DO (#8), CHECK (#9), ACT (10). La gestion documentaire est allégée, pourvu que toute information soit documentée.

Dans nos prochains articles :  la nouvelle version 2015 de la norme ISO 14001 et la nouvelle norme ISO 45001, version ISO de la norme OHSAS 18001.

Programme de lutte contre la vermine et les nuisibles.

Lutte contre la vermine et les nuisibles.

L’histoire du chat superviseur.

Un fabricant a répondu à un de ses visiteurs que son dispositif de lutte contre la vermine est assuré par son chat. Ahurissant, dirait quelqu’un. Le choix de cette entreprise montre qu’il était conscient du problème de vermine mais complètement ignorant des risques alimentaires qu’il faisait courir à ses clients. En effet, non seulement ce chat ne saurait lutter efficacement contre les vermines (les oiseaux par exemple), mais constitue lui-même une source de contamination.

Le chat peut être aussi source de contamination

Le chat peut être aussi source de contamination

Ainsi de nombreux fabricants d’une manière ou d’une autre, s’y prennent mal pour assurer la lutte contre la vermine et les nuisibles qui constitue un point important dans un audit du système de gestion de la sécurité alimentaire basé sur HACCP (SQF, BRC, FSC22000, CanadaGAP, IFS…) et plus généralement tout programme visant à assurer l’innocuité des aliments. Notre prochain article vous énumérera ce que l’auditeur vérifie dans votre dispositif de lutte contre les nuisibles et la vermine, lors d’un tel audit. Lire la Suite

Le détecteur de métaux dans l’agroalimentaire (fin)

Détecteurs de métal pour l’agroalimentaire (fin)

Pour terminer notre série d’articles sur le détecteur de métaux, partageons ces idées au sujet du nombre de détecteurs nécessaires dans un procédé et de quelques précautions à prendre quand on dispose de détecteur dans son établissement.

Combien de détecteurs de métaux pour votre procédé?

Un seul détecteur de métaux positionné au bon endroit du procédé peut suffire. Il peut être nécessaire d’en avoir deux, auquel cas ; le point de contrôle critique (CCP) serait le détecteur de métal intervenant en dernière position. Le choix, laissé à l’appréciation de l’établissement, de plus de deux détecteurs de métaux dans un procédé agroalimentaire, dépendra de la complexité de celui-ci et dans une certaine mesure de la capacité financière de l’entreprise, puisque celui-ci a un coût.

Si vous n’avez pas de détecteur de métaux

Lire la Suite

Procédure de retrait

Explication d’une procédure de retrait dans l’agroalimentaire

Il est à remarquer, avant tout, qu’un retrait est la récupération des rayons de vente ou des entrepôts du client, d’un produit ne répondant pas aux critères qualité du fabricant.

Il est différent du rappel, qui lui, intervient quand le produit n’est pas conforme aux lois en vigueur et menace la sécurité alimentaire.

Une procédure de retrait requiert un certain nombre de préalables : Lire la Suite

Les détecteurs de métal pour l’agroalimentaire (suite)

Détecteurs de métaux dans l’agroalimentaire (suite)

Notre prochain article vous dira combien de détecteurs de métal, il vous faudrait dans votre procédé et quelles sont les précautions à prendre si votre établissement ne dispose pas de détecteur. Le présent article quant à lui vous oriente sur les procédures à mettre en oeuvre si vous en possédez.

Nous rappelons que le danger est la présence de métaux dans l’aliment. Sa limite est obtenue quand tous les produits passent par un détecteur de métal qui fonctionne et qui déclenche une séquence de retrait en cas de détection. Il est donc important que les procédures intègrent les actions suivantes: Lire la Suite

Le détecteur de métaux dans l’agroalimentaire 1ère partie.

Détecteurs de métal pour l’agroalimentaire 1ère partie.

Cet article et d’autres à venir seront consacrées au détecteur de métal sur les questions générales, les raisons de présence de métaux dans les produits finis, quelques conseils techniques, quelques éléments de procédures, ainsi que la conduite à tenir si vous ne disposez pas d’un tel appareil.

Généralités

Un détecteur de métaux est un appareil permettant de localiser des objets métalliques à l’intérieur d’une structure en général et des aliments en particulier.detecteur de metal

Un tel appareil utilisé est dans l’industrie agroalimentaire, par de nombreuses entreprises implantant ou non HACCP, ou une norme GFSI. Il est considéré comme une mesure de sécurité visant à maitriser les corps étrangers dangereux (métalliques) qui ne sont pas maitrisés par les programmes préalables (p. ex., l’usure normale de l’équipement qui provoque l’apparition de rognures de métal dans le produit au moment du broyage). Lire la Suite

ISO 9001:2015 Management du risque et gestion du changement

ISO 9001:2015 Management du risque et gestion du changement

ISO 9001 pour vous aidez à intégrer le management du risque et la gestion du changement dans votre organisation.

Avec plus de 1,5 million d’organisations qui l’implantent dans 191 pays, ISO 9001 est incontestablement la norme la plus appliquée. Bien que les premières versions aient suscité un rejet du fait de la nombreuse documentation, procédures et instructions exigées, la version 2008 est venue combler ce handicap de taille. ISO 9001 : 2008 renvoie aux calendes grecques la lourde production de procédures, d’instructions, de mode opératoire et exige seulement la définition du niveau de qualification (compétence) requis pour un poste, l’occupation de ce poste par des employés ayant ce niveau ou formés pour atteindre ce niveau. Avec cette approche la documentation exigée s’est résumée simplement:

  1. Au manuel qualité
  2. Aux 6 procédures documentées (Audit, maitrise des documents, maitrise des enregistrements, maitrise du produit non conforme, actions correctives, actions préventives)
  3. Aux procédures nécessaires selon l’organisme au bon fonctionnement et à la surveillance des processus

Lire la Suite